mercredi 30 septembre 2015

1 mois-1000 pages : septembre 2015


 Je suis partie ce mois ci sur 3000 pages
1 - Le trône de fer, tome 10 : le chaos de George RR Martin : 341 pages
Couverture Le Trône de fer, tome 10 : Le Chaos Editions Pygmalion 2012
2- Fleurs de ruine de Patrick Modiano : 142 pages

3- La maladroite de Alexandre Seurat : 112 pages
4- la promesse de l'océan de Françoise Bourdin : 320 pages
5- Marina Bellezza de Silvia Avallone : 515 pages
6- Le Siècle, tome 3 : Aux portes de l'éternité de Ken Follett : 1214 pages
7-  Oliver ou la fabrique d'un manipulateur de Liz Nugent : 242 pages
8- Papa et maman sont morts de Gilles Paris : 160 pages

TOTAL:3046 pages

Le Siècle, tome 3 : Aux portes de l'éternité - Ken Follett




1961. Les Allemands de l'Est ferment l'accès à Berlin-Ouest. La tension entre les États-Unis et l'Union soviétique s'exacerbe pour atteindre un point culminant l'année suivante avec la crise des missiles de Cuba. Le monde scindé en deux blocs se livre une guerre froide qui risque de devenir une guerre nucléaire. Confrontées à toutes les tragédies de la fin du XXe siècle, plusieurs familles, russe, allemande, américaine et anglaise, sont emportées dans le tumulte de ces immenses troubles sociaux, politiques et économiques. George Jakes dans le bus des Freedom Riders, Jasper Murray dans la jungle vietnamienne, Tania Dvorkine en Sibérie, Dave Williams et Walli Franck, rockers à Berlin ou San Francisco, vont se battre, trouver le chemin de l'amour et participer chacun à leur façon à la formidable révolution en marche.

 Editions Robert Laffont
1214 pages
Traduit par Jean-Daniel Brèque, Odile Demange, Dominique Haas et Nathalie Gouyé-Guilbert
Publié le  25 Septembre 2014
A propos de l'auteur : ici


Dernier tome de cette magnifique trilogie qui a remonté le 20 ème siècle à travers l'histoire et les personnages réels ou imaginaires qui la compose.
Hormis le poids du livre (1kg200) rien n'est à jeter dans cette histoire. Ce n'est que du bonheur de suivre les divers personnages que nous côtoyons depuis deux romans, de les voir évoluer au gré des affres de l'histoire avec un grand H.
Ce qui est merveilleux c'est de revivre sous la plume extraordinaire de l'auteur les événements majeurs du siècle précédent, après les première et seconde guerres mondiales on est maintenant en pleine guerre froide, guerre du Vietnam, assassinat de John et Bob Kennedy et de Martin Luther King, construction puis chute du mur de Berlin et effondrement du bloc communiste et tout ça mis en scène en parallèle avec l'histoire de nos divers personnages.
Un peu de mal à les situer tous et tout de suite mais malgré leur nombre important, l'action et la situation géographique nous permet de bien les appréhender finalement.
Une chose est certaine, malgré le nombre de pages, malgré la densité de l'histoire et des personnages, c'est un roman tellement prenant que jamais on ne s'y ennuie. 
Je n'ai trouvé aucune longueur, aucun passage qui aurait pu être supprimé, tout a son importance et son utilité et si ce n'est que c'est un roman lourd au sens propre (en même temps on fait sa musculation des bras, autant de temps gagné lol) j'ai vraiment adoré continuer la remontée du siècle avec tous ces personnages et je vais poursuivre ma découverte des romans de cet auteur puisque j'en ai encore quelques uns dans ma PAL.


Marina Bellezza - Silvia Avallone




L’avenir est à réinventer dans cette vallée coincée entre des montagnes de granit. Une départementale bordée par les carcasses des filatures abandonnées mène à des villages silencieux, un no man’s land aux confins de l’Italie. Pour Marina, vingt-deux ans, un corps et une voix de déesse, le futur se joue résolument ailleurs. Sur les plateaux de télé qui métamorphosent les starlettes de province en divas. Pour Andrea, fils d’une famille de notables, l’Eldorado est à portée de main. Dans la ferme d’alpage de son grand-père. Mais les rêves de ces deux héros contemporains se cognent à l’amour impossible qui les unit depuis l’adolescence.

Silvia Avallone se montre une fois encore incroyablement douée pour cerner les failles de notre époque et les doutes de sa génération. Avec une profonde empathie pour ses personnages, elle compose un deuxième roman fougueux autour des thèmes de l’enracinement et de l’abandon.

Editions Rizzoli
515 pages  
Publié en  Juillet 2014
A propos de l'auteur : ici


Marina Bellezza, un roman lu en VO (enfin un !!) pour une histoire vraiment prenante.
Marina est une jeune femme à la voix et au physique absolument extraordinaires qui cherche à sortir par tous les moyens de cette vallée désertifiée du piémont tandis qu'Andrea lui, tente au contraire de survivre dans cette vallée.
Ces deux personnages aux convictions diamétralement opposées, ont juste l'amour en commun. Cet amour qui dure depuis leur adolescence est le point d'ancrage de leurs vies, c'est un amour fou, inconditionnel, fusionnel et douloureux.
Quel avenir pour ces  personnages qui présentent tous les deux des failles insurmontables liées à leur passé et enfance.
Ce roman est un roman d'amour mais sur fond de misère liée à la crise qui frappe l'Italie (et pas seulement). Comment s'en sortir quand plus rien ne va, quand on survit de petits boulots en petits boulots et qu'on ne se voit pas d'avenir sur place.
Marina et Andrea sont des personnages vraiment intéressants, leur relation est tendue, difficile, douloureuse et en même temps très forte.
Le parcours de chacun des personnages est passionnant et les rebondissements sont parfois vraiment surprenants.
Jolie écriture bien fluide et qui se lit facilement et une histoire bien intéressante font de ce roman une bien jolie romance qui accroche bien le lecteur.
En prime je suis ravie d'avoir réussi à me replonger dans un roman en langue italienne et de ne pas avoir calé comme certaines fois, preuve de l’intérêt majeur de l'histoire.
********************************************************************
Marina Bellezza, un romanzo letto in VO (finalemente uno !!) per una storia molto potente.Marina è una donna giovane con una voce ed un fisico straordinari che sta cercando di scappare  con qualsiasi mezzo di questa valle desertificata del Piemonte, mentre Andrea, invece tenta di sopravvivere in questa valle.Questi due personaggi diametralmente opposti a convinzioni, hanno solo l'amore in comune. Questo amore che dura per l'adolescenza è il punto di ancoraggio della loro vita, è un amore pazzesco, incondizionato,  fusionale e doloroso.Quale futuro per questi personaggi che presentano ogni ciascuno dei fallimenti insormontabili legati al loro passato ed infanzia.Questo romanzo è una storia d'amore, ma in mezzo alla miseria legata alla crisi in Italia (e non solo). Come far fronte quando niente va, se si sopravvive facendo lavori saltuari e lavoretti e non sei in grado di vedere un futuro lì.Marina e Andrea sono veramente personaggi interessanti , il loro rapporto è teso, difficile, doloroso e allo stesso tempo molto forte.Il percorso di ogni personaggio è appassionante edi colpi di scena sono a volte davvero sorprendente.Bellissima scrittura fluida che si legge facilmente ed una storia molto interessante fanno di questo un romanzo rosa molto carino che cattura ben il lettore.Come bonus sono lieta di essere risucita ad immergermi in un romanzo in italiano e di non avere ceduto ad un punto morto, come piu volte, e questo é la prova del maggior interesso per la storia.


La maladroite - Alexandre Seurat



Tout commence par un avis de recherche, diffusé à la suite de la disparition d'une enfant de 8 ans. La photo est un choc pour une institutrice qui a bien connu cette gamine. Pour elle, pas de doute : cette Diana n'a pas été enlevée, elle est déjà morte, et ses parents sont coupables. Remontant le temps, le roman égrène les témoignages de ceux l'ayant côtoyée, enseignants, grand-mère et tante, médecins, assistants sociaux, gendarmes...
Témoins impuissants de la descente aux enfers d'une enfant martyrisée par ses parents qui, malgré les incitations à parler de plusieurs adultes, refusera de les dénoncer. Ce roman est inspiré par un fait divers récent largement médiatisé car, en dépit de plusieurs signalements, l'enfant n'avait jamais bénéficié de protection. Loin de tout sensationnalisme, l'auteur rend sa dimension tragique à ce drame de la maltraitance.

Editions du Rouergue
Publié en 2015
 Format : ePub
112 pages
A propos de l'auteur : ici


Si je n'avais pas lu des avis très positifs sur ce roman je ne pense pas que je me serais penchée dessus. En effet une histoire parlant de maltraitance enfantine c'est pas vraiment un de mes sujets de prédilection.
C'est donc l'histoire de Diana que vont nous raconter ses proches, les personnes qu'elle a côtoyé durant sa courte vie.
Ce roman choral nous emporte vraiment dans un univers fait de violence, de mensonges, d'excuses, d'envie d'aider cette enfant mais aussi de cette faculté qu'a l'humain a ne voir que ce qu'il a envie de voir.
Tout commence par un avis de recherche sur la disparition d'une petite fille de 8 ans. L'ancienne institutrice de Diana reconnait l'enfant et comprend que la petite fille n'a pas disparu mais qu'elle est morte.
Morte de maltraitance par ses parents.
De témoignages et témoignages on remonte la vie de cette enfant, sa naissance sous X, sa maman qui la reprend avant le délai légal; sa descente aux enfers et surtout son refus de dénoncer ses bourreaux. tout le monde se retranche derrière le fait que Diana est "maladroite".
La maltraitance est bien signalée, entre autre par son enseignante, la famille est visitée par les services sociaux mais jamais l'enfant ne leur sera retirée.
C'est tout l'engrenage de la justice qui failli à son rôle que l'auteur met en avant. C'est l'absence de protection malgré les signalements, c'est la manipulation des parents, c'est le refus de dénonciation de l'enfant, c'est le désir de ne rien voir, c'est l'envie de ne pas se mettre dans les ennuis et c'est la non prise en compte des faits qui vont conduire au drame final.
L'auteur ne condamne pas, n’émet pas de sentence ni d'accusation directe mais sa force de démonstration concernant l'inertie et le refus de voir a un impact énorme. C'est un roman très dur mais aussi très fort car il nous renvoie à notre propre vision et au courage qu'on espère tous avoir en nous pour dénoncer des choses terribles comme celle ci.
Le cheminement de cette histoire nous fait vraiment prendre conscience qu'un grain de sable peut tout déstabiliser, que les bons sentiments ne suffisent pas et que quelque fois la justice est vraiment aveugle.
C'est un roman qui s'inspire d'une histoire vraie,celle de Marina Sabatier, qui donne froid dans le dos mais qu'il faut vraiment découvrir.

La promesse de l'océan - Françoise Bourdin



En Bretagne, une femme blessée par l'amour vit une rencontre tumultueuse. Mais le passé, tel un raz-de-marée, resurgit...
Mahé, trente ans, est devenue patron-pêcheur à Erquy depuis qu'elle a dû reprendre l'affaire familiale. Dotée d'une belle force de caractère, la jeune femme a réussi à s'imposer auprès de son équipe de marins. Mais, absorbée par son travail, elle a refoulé son douloureux passé : la disparition en mer dix ans plus tôt de son fiancé, et la découverte peu après de sa terrible trahison. Depuis, Mahé a définitivement renoncé à l'amour. Jusqu'à ce qu'elle croise la route d'Alan, un homme qui, comme elle, passe sa vie à fuir toute relation. 
Tiraillés entre une irrésistible attirance et le désir de protéger, aucun d'eux ne voit surgir le danger : leur passé, menaçant, les rattrape brutalement. De terribles épreuves vont-elles de nouveau les tourmenter ? Pourront-ils réapprendre à aimer ?

Editions Pocket
320 pages  
Publié le 17 Septembre 2015
A propos de l'auteur :ici


La promesse de l’océan, un roman qui fleure bon la Bretagne, l'iode et le rude travail des marins mais aussi l'amour et l'espoir d'une deuxième chance.
Mahé a repris l'entreprise de pèche de son père à la suite de l' AVC de celui ci, si elle a réussi à s'imposer comme patron dans ce milieu masculin c'est grâce à ses qualités de meneuse d'hommes et à sa force de caractère. Cette vie bien remplie lui permet de mettre de côté ses failles et son passé amoureux douloureux car à la perte par noyade de son fiancé s'est ajoutée sa trahison.
Alan, est dentiste et s'est installé en Bretagne, il rencontre Mahé et c'est quasiment un coup de foudre entre eux deux mais il a également un passé amoureux difficile et doit retrouver l'envie de se laisser de nouveau dominer par ses sentiments.
Ces deux êtres que tout oppose , en premier lieu un caractère difficile de part et d'autre mais surtout les blessures qui sont toujours à vif et qui peuvent se rouvrir à tout moment, pourront-ils surmonter tous les obstacles et se donner une nouvelle chance?
Dans ce roman la part belle est donnée aux personnages qui sont le point crucial de l'histoire, leurs sentiments, leurs envies, leurs espoirs, leurs douleurs et leurs déceptions nous emportent au fil des pages.
Ce roman, comme tous ceux de Françoise Bourdin sont des romans simples, dont l'histoire pourrait sembler mièvre mais il y a un tel charme dans l'écriture et dans le déroulement de l'intrigue qu'on se laisse vraiment emporter.
A lire absolument si on veut passer un bon moment de détente.

Merci à Babelio et les éditions Pocket pour cette lecture.


mercredi 23 septembre 2015

REMISE DU PRIX DU LIVRE DE POCHE le 17 SEPTEMBRE 2015


Après 7 mois passés à découvrir la sélection du prix du livre de poche, voici arrivé le moment tant attendu de la remise des prix polar, littérature et choix des libraires 2015.

Ayant eu le privilège, la chance et l'immense plaisir de faire partie du jury catégorie littérature cette année, j'ai donc été invitée à la remise du prix.

Celui ci est remis dans les locaux de la chambre du Commerce de de l'industrie de Paris, à savoir l'hôtel particulier Potocki , 27 rue Friedland dans le 8 ème arrondissement.

Un peu d'histoire tout d'abord :
L’hôtel Potocki est un hôtel particulier situé 27 avenue de Friedland dans le 8e arrondissement de Paris, construit entre 1878 et 1884 pour le comte Félix-Nicolas Potocki par l'architecte Jules Reboul, l'un des plus remarquables exemples conservés du style inspiré par l'architecture classique française
Sur un terrain ayant appartenu à un certain Bleuart et à la Société du quartier de la Chartreuse Beaujon (V. rue Balzac), un hôtel particulier fut construit en 1857 par Jean-Louis Renaud, architecte de la Compagnie du Chemin de fer de Paris à Orléans.
En 1867, cet hôtel fut acquis par le comte Grégoire Potocki fils naturel du comte Micieslas François Joseph Potocki, issu d'une des principales familles de la noblesse polonaise (V. Potocki). Le comte Grégoire Potocki mourut le  à Saint-Cloud des suites d'une blessure causée par un éclat d'un obus allemand tombé dans la cour de son hôtel pendant le Siège de Paris. Son hôtel passa alors à son père puis, à la mort de ce dernier le , à son fils légitime le comte Félix-Nicolas Potocki (1845-1921), arrivé en France vers l'age de 10 ans. il épouse en 1870 une italienne, la princesse Emmanuela Pignatelli(1852-1930) devenue Potocka (en polonais les nom de femmes sont déclinés au féminin), née à Naples, dont le père était l'ambassadeur de Naples en Russie. ils se séparent en 1887. La comtesse Potocka s'installe à Auteuil. Elle meurt seule et dans la misère dans les années 1930.
En 1879 et 1882, ils purent agrandir leur propriété parisienne en faisant l'acquisition d'immeubles sis nos 14, 14bis et 16 rue Chateaubriand et no 14 rue Balzac. Ils entreprirent de faire transformer l'hôtel par l'architecte Jules Reboul. Celui-ci reconstruisit la totalité de la façade sur l'avenue et restructura complètement le bâtiment.
Les communs, situés no 16 rue Chateaubriand, étaient célèbres, particulièrement les écuries pourvues de stalles en acajou pour trente-huit chevaux et d'abreuvoirs en marbre rose. Les remises pouvaient contenir jusqu'à cinquante voitures. Le premier piqueur avait sous ses ordres une cinquantaine de palefreniers.
Après la mort du comte Potocki, le , l'hôtel et ses dépendances furent vendus en mai 1923 par son cousin et légataire universel, le comte Alfred Potocki, à la Chambre de commerce et d'industrie de Paris qui y installa ses bureaux. Pour cela, elle fit transformer la propriété en 1925-1927 par les architectes Paul Viardet Marcel Dastugue. Ceux-ci firent abattre les communs et ajoutèrent deux ailes, dans un style correspondant à celui de la façade principale. La première aile dans les années 1920 sur la rue de Balzac, et la seconde aile dans les années 1930. Une salle des séances, une salle des fêtes et une grande salle à manger furent aménagées par Jacques-Émile Ruhlmann assisté du sculpteur Joseph Bernard et du décorateur Jules Leleu.
 

L'invitation est individuelle mais comme je n'avais pas envie d'y aller toute seule et que j'aime partager ces moments, j'ai tenté le coup de demander s'il était possible de venir accompagnée. Réponse positive de Mireille Buthier et donc c'est avec grand plaisir que Delphine ma fille est venue avec moi.
Nous étions conviés à 19 h et c'est quasiment à l'heure que nous pénétrons dans les locaux du CCI.
Petit moment de panique car il semble que nous ne soyons pas sur les listes (bien que j'ai reçu sans problème l'invitation et le badge)
mais tout s'arrange et Mireille Buthier finit par nous retrouver.
Nous pénétrons donc dans ce magnifique hôtel particulier dont le décor fabuleux nous enchante complètement.






Nous grimpons à l'étage supérieur par un escalier monumental d'une décoration merveilleuse. La salle de réception est immense et superbe. Nous sommes accueillies par une coupe de champagne ou des jus de fruits.


 



Un petit tour dans le très beau jardin qui longe la salle et bientôt arrive l'heure de la remise des prix.




Christophe Ono dit Biot
Véronique Cardi, Directrice générale du Livre de Poche, et Christophe Ono dit Biot,Directeur adjoint de la rédaction du magazine Le Point vont remettre les divers prix.


Véronique Cardi
Sorj Chalandon
Le premier prix remis est celui du choix des libraires et c'est le quatrième mur de Sorj chalandon qui est récompensé.



Isabelle Laffont
Puis vient la remise du prix du livre de poche catégorie Polar et c'est Je suis Pilgrim de Terry Hayes qui obtient la récompense. Une surprise pour moi car Ian Manook étant présent je pensais qu'il était le lauréat.

C'est Isabelle Laffont, Présidente des Editions JC Lattès qui vient recevoir le prix, l'auteur vivant en Australie n'a pas pu faire le déplacement.
Voici maintenant la remise du prix du livre de poche, catégorie littérature auquel j'ai donc participé.
Véronique Cardi nous prévient qu'il y a une surprise pour ce prix car en fait deux romans sont arrivés ex-aequo ce qui est exceptionnel (il semble que ce soit arrivé une seule fois depuis que le prix existe)
 



Ce prix revient donc à : 
Le quatrième mur de Sorj chalandon  
et à 
Une vie entre deux océans de ML Stedman


Sorj Chalandon et Martine Boutang
Emmanuelle Heurtebize
sorj Chalandon fait monter sur l'estrade son éditrice Martine Boutang des Editions Grasset et pour Une vie entre deux océans c'est Emmanuelle Heurtebize des éditions Stock  qui vient recevoir le prix, l'auteure, une nouvelle fois vivant en Australie n'a pas pu faire le voyage mais par contre a écrit un très beau texte lu par Emmanuelle Heurtebize.
Je suis bien évidemment ravie de cette récompense car c'est le titre pour lequel j'avais voté ayant adoré cette histoire lue lors de la sortie du roman en grand format.

La remise des prix étant terminée, place au buffet dînatoire et si je devais trouver un bémol à cette magnifique soirée, c'est juste que je me demande encore ce que j'ai mangé d'aussi mauvais comme bouchée apéritive. Impossible de dire si c'était du poisson, des abats ou autre chose, un vrai mystère mais c’était vraiment pas bon et au bout de 3 "trucs" infâmes, très jolis mais immangeables, nous

mettons les voiles pour rentrer chez nous.

Cette expérience de juré de prix littéraire fut une magnifique découverte d'auteurs inconnus, de livres prenants, poignants, forts, drôles et même.....ennuyeux.

Je retenterai volontiers l’expérience dans quelques années , mais côté Polar cette fois ci.
Je ne peux que remercier les éditions du livre de poche et  Mireille Buthier pour ces magnifiques moments de lecture et pour m'avoir donné la chance de faire partie de ce jury prestigieux.. si si je l'affirme. C’était magique tout simplement.